
J’ai pas envie d’écrire un long texte. Avant oui, je l’aurais fait. Avant, j’aurais passé des heures à aligner mes mots, pour atteindre une perfection finalement insaisissable. Aujourd’hui j’ai compris que cette perfection réside justement dans l’insaisissable, et que le bonheur se trouve à travers l’imperfection. Alors au lieu d’écrire, je vis. Je cours. Je hurle. Je ris. J’aime. Je prends le risque de me perdre, pour mieux me retrouver ensuite. Qu’y a-t-il de plus ennuyeux que le prédéfini ? La liberté, voilà ce qui me fait avancer. Voilà ce qui me force à me battre. Et voilà le but ultime de mon existence. Sans ce désir de liberté, sans l’envie de briser toutes les chaînes qu’on nous impose, nous ne sommes rien de plus qu’un corps sans âme.

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